top of page

Well versed in religious art and initiated into Christian beliefs, ROD discloses, as an introduction to the Ad Libitum Collection, an unusual and profane representation of the Garden of Eden, cradle of desire and illusion, decor of the original sin, transformed into coffins.

Lying on a dark and baroque bed strewn with roses, encased in luxurious padded red velvet with an air of burlesque theatre, a spangled garish yellow skeleton faces the observer; lit up sideways by a radiance symbolizing a presence failing to assert its superiority.
All around him, amongst a wide array of cubes exhibiting the faces - now whole and non-pixelated - of men of all kinds, the gruesome intimations of a putrid and unfettered life lie and mill about.

Hanging by their hair from his right hand, drifting in the decor like fleeting fireflies or dismembered and held in small transparent plastic casings, pierced by pickaxes as if impaled on piloris, numerous perfect dolls, naked or just dripping with glittery pink seem destined for the abysses.

Under his left hand, a bunch of grapes, pristine and generous, preserved in spite of the chaos and the swarming insects, reflects his appetite and the frenzy for its consumption.

From his mouth open to greediness to his hollow stomach, there still breaks through just a face. It’s Rod’s, made up into a sad clown,
laughing and yelling to the whole world the futility of man and the adulteration of a desire in which the good comes out as possession and the bad-male as perversion.

JOHN - Chapter 2 verse 16

For all that is in the world - the desires of the flesh, the desires of the eyes and the pride of life - is not from the Father but from the world.

FRAGMENTATION

 

"Adam - Hortis horribilis"  (2018)

dim. 208 x 94 x 42 cm

Féru d’Art religieux et initié aux croyances chrétiennes, ROD livre, en introduction de la Collection Ad libitum, une représentation originale et profane du Jardin d’Eden ; berceau du désir et de l’illusion, décor du péché originel, mué en cercueils.

Sur un lit sombre et baroque planté de roses, au creux d’un écrin capitonné de velours rouge aux allures de théâtre burlesque, un squelette jaune criard et pailleté fait face à qui l’observe ; éclairé en coin par une lumière symbolisant une présence qui peine ici à lui être supérieure. Autour de lui, parmi une multitude de cubes offrant les visages cette fois entiers et non pixelisés d’hommes de tous ordres, les indices macabres d’une vie putride et affranchie gisent et grouillent.

Pendues par les cheveux à sa main droite, flottant dans le décor comme des lucioles éphémères ou démembrées et contenues dans de petits étuis en plastique transparent, transpercés de pics comme empalés sur des piloris, de multiples poupées parfaites, presque identiques, nues ou simplement dégoulinées de rose pailleté, semblent promises aux abimes.

Sous sa main gauche, une grappe de raisin intacte et généreuse traduit l’appétit et l’engouement pour sa consommation, préservée malgré le chaos et les insectes qui fourmillent.

De sa bouche ouverte à la gourmandise à son ventre creux, ne jaillissent pourtant qu’un visage. Celui de ROD grimé en clown triste, riant et hurlant à la face de tous, la vanité de l’homme et l’altération d’un désir où le bien s’entend possession et le mâle, perversion.


Jean – Chapitre 2, verset 16
Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l'orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde.

Photos  :  sept. 2018 © Ludovic NICOLAS
bottom of page